Mairie de Lézardrieux

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Réhabilitation du pont de Lézardrieux

Exergue : « Protéger l'environnement durant les travaux »

SONY DSC                       Le pont de Lézardrieux, plus ancien pont à haubans de France, va faire l'objet, à partir d'octobre, d'une réhabilitation en profondeur mais à l'identique. Le Département, qui investit 10 M€ dans l'opération, vise deux objectifs : sécuriser l'ouvrage et sauvegarder un élément majeur de notre patrimoine.

Le pont de Lézardrieux, ou « Pont Saint-Christophe », est le plus ancien pont à haubans de France encore en service. Construit en 1926, il est venu remplacer un ancien pont suspendu édifié en 1870. Sa vocation première était de permettre au chemin de fer d'intérêt local de franchir le Trieux, avec également une voie carrossable pour les véhicules automobiles et les charrettes à chevaux. D'une portée totale de 154 m, le tablier en acier est suspendu par 200 câbles - ou haubans - reliés à quatre pylônes métalliques et reposant sur des piles en béton armé et fretté. Les accès de part et d'autre du pont sont constitués de deux viaducs également en béton armé. S'il n'est pas pour l'heure classé monument historique, ce pont témoigne néanmoins des prouesses techniques dont a fait preuve à l'époque l'ingénieur Leinekugel-le-Cocq, son concepteur. Il représente ainsi les prémisses du pont à haubans du XXe siècle. Le dernier train a franchi le pont en 1951, et il faudra attendre 1972 pour qu'il soit transformé en pont routier.

Aujourd'hui emprunté par 11 000 véhicules/jour, il fait l'objet d'une surveillance renforcée depuis 2019, car les câbles sont « fatigués ». C'est la raison pour laquelle le Département, propriétaire de l'ouvrage, a décidé de changer entièrement la suspension, pour un investissement de 10 M€. « Il s'agit d'une opération très complexe, qui va durer 28 mois à partir d'octobre prochain, explique François Amiot, responsable du pôle entretien des routes et ouvrages d'art au Département. Le pont, dont la peinture des câbles est amiantée, est situé en zone Natura 2000. Il va donc falloir mettre en œuvre des protocoles très stricts pour protéger l'environnement et les usagers, avec une surveillance constante de la qualité de l'air et de l'eau ».

Inter : 28 mois de travaux

Ainsi, afin d'éviter tout rejet dans le Trieux, les plateformes de travail pour les interventions sur les parties amiantées seront confinées. Les travaux débuteront par le montage des accès, la pose de câbles provisoires, et se poursuivront par la dépose des anciens câbles et de leurs attaches. Puis ce sera la peinture des têtes de pylônes et des poutres latérales du tablier. Ce n'est qu'après ces phases que les câbles neufs définitifs seront posés et recouvert d’un système anticorrosion. « Nous espérons avoir fini en mars 2024, poursuit François Amiot. Durant toute la durée du chantier, la circulation sur le pont sera alternée et la vitesse limitée à 30 km/h. De plus, nous mettrons en place dès cet été un itinéraire recommandé pour les poids-lourds. Il y aura quand même quelques coupures de circulation certaines nuits pendant des phases sensibles des travaux, avec la mise en place de déviations. Au cours des travaux, nous mettrons tout en œuvre pour réduire au maximum la gêne occasionnée aux usagers ». A l'issue de la remise à neuf à l'identique du pont, le Département projette d'y adjoindre, de part et d'autre de l'ouvrage, des passerelles en encorbellement pour les piétons et les cyclistes.

Bernard Bossard

 

 

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