Paul Signac
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Paul Signac (1863, 1935) est un peintre français paysagiste né et mort à Paris qui donne naissance au
pointillisme avec le peintre Seurat. Il a aussi mis au point la technique du
Divisionnisme.
Fils de commerçants, Signac commence la peinture en 1882 à Montmartre, et se forme seul sous l'influence des impressionnistes.
Signac travaille avec Seurat, avec Pissarro, avec qui il va former le groupe des "impressionnistes dits scientifiques".
(source Wikipedia)
Paul Signac a réalisé de nombreux dessins et toiles représentant les paysages et l'activité maritime de l'estuaire du Trieux. Le peintre navigue et fréquente régulièrement les eaux marines du Trieux et de l'archipel de Bréhat. L'aquarelle ci-contre, représentant le Trieux, a été dessinée en 1925, alors que Paul Signac résidait rue du Grand Cardinal, à Lézardrieux.
Extrait du texte publié dans le catalogue de l'exposition 'Au fil du Trieux, paysages de Pontrieux à Bréhat', Guy Prigent, Domaine départemental de la Roche-Jagu
Paul Signac (1863-1935) connaissait l'Américain Charles Thorndike (1875-1935), Henri de Waroquier (1881-1970), Henri Rivière (1864-1951), Maximilien Luce (1858-1941) et Henri Matisse (1869-1954). Peut-être a-t-il connu le douanier Louis-Marie Faudacq (1840-1916), qui arpenta les rives du Trieux jusqu'en 1916. Signac passait tous ses étés près du Trieux et des îles de Bréhat. Entre 1923 et 1930, Il vint régulièrement à Kermarquer, en Lézardrieux, où il louait une maison, non loin de celle de son parent, Marcel Cachin. Il faisait hiverner l'un de ses bateaux "Le Hareng saur épileptique" au parc des Phares et Balises, sous Roc'h Briadis. Signac appréciait la compagnie des gens de mer et embarquait régulièrement à bord du baliseur 'Léonor Fresnel' pour effectuer la relève des phares. Il a certainement dû rencontrer en mer le 'Marnicot' de Fanch Collen, dernière gabarre de Bréhat et le canot de sauvetage à rames 'Albert-Henriette' patron Joseph Volan. Sa foi positive en l'humain et en la technique, dans le scientisme, et son respect de la morale et de l'efficacité rationnelle des marins, le rapprochent de la personnalité de Charles Lapicque.
Le Pont de Lézardrieux (1924) par Paul Signac